Même si je n’ai pas voté pour Diomaye Faye, je suis fier d’être Sénégalais dans la mesure ou par cette élection historique et inédite a tous les points nous avons montré à l’Afrique et au monde la vivacité de la démocratie ainsi que la solidité des institutions du Sénégal (quel que soit les soubresauts)
Je pense que l’erreur d’interprétation qui a été commise par ceux qui doutait de la victoire de Diomaye Faye (et j’en fais partie), est d’avoir pensé qu’une victoire de ce dernier (de surcroit au premier tour) n’aurait pu survenir qu’avec un vote massif d’une jeunesse désespérée, et d’avoir ignoré la volonté et le besoin extrême de "vrai" rupture (contrairement à celle de 2000) de la majorité silencieuse. En effet, cette dernière qui dans un contexte diffèrent n’aurait surement pas voter pour un candidat au profil inhabituel comme Diomaye Faye, a réalisé qu’il fallait à tout prix saisir l’opportunité de "vrai" rupture qui s’est présentée lors de cette élection quitte à mettre de côté la pertinence des programmes politiques, ou quitte à faire fi les incertitudes sur la capacité à gouverner du candidat avec tous les risques qui pourrait se profiler à l’horizon. Les tendances du premier tour, qui indique des écarts de plus de 25% entre les trois premiers candidats, montrent également, que dans cette dynamique de "vrai" rupture, qui passait par mise en retraite de la plupart des politiciens de métier, la majorité silencieuse, était prête à faire des dommages collatéraux en réduisant à leur plus petites expression toute la nouvelle classe politique (Dethie Fall, TAS, PBF, Anta Ngom, etc) avec toutes les conséquences que cela aura sur la qualité du débat politique de ces prochaines années.
Un travail d'éducation des citoyens sur la citoyenneté active doit être fait. Chaque citoyen doit participer au développement de ce pays et arrêter de tout attendre de l'Etat.
N'envoyez pas de message ayant un ton agressif
ou insultant.
N'envoyez pas de message inutile.
Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
Attaques
personnelles. Vous pouvez critiquer une
idée, mais pas d'attaques personnelles
SVP. Ceci inclut tout message à contenu
diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant
pas la vie privée, sexuel ou en violation
avec la loi. Ces messages seront supprimés. --
Pas de publicité. Ce forum
n'est pas un espace publicitaire gratuit.
Pas
de majuscules. Tout message inscrit entièrement
en majuscule sera supprimé.
2 Commentaires
Neutre
En Mars, 2024 (11:25 AM)Je pense que l’erreur d’interprétation qui a été commise par ceux qui doutait de la victoire de Diomaye Faye (et j’en fais partie), est d’avoir pensé qu’une victoire de ce dernier (de surcroit au premier tour) n’aurait pu survenir qu’avec un vote massif d’une jeunesse désespérée, et d’avoir ignoré la volonté et le besoin extrême de "vrai" rupture (contrairement à celle de 2000) de la majorité silencieuse. En effet, cette dernière qui dans un contexte diffèrent n’aurait surement pas voter pour un candidat au profil inhabituel comme Diomaye Faye, a réalisé qu’il fallait à tout prix saisir l’opportunité de "vrai" rupture qui s’est présentée lors de cette élection quitte à mettre de côté la pertinence des programmes politiques, ou quitte à faire fi les incertitudes sur la capacité à gouverner du candidat avec tous les risques qui pourrait se profiler à l’horizon. Les tendances du premier tour, qui indique des écarts de plus de 25% entre les trois premiers candidats, montrent également, que dans cette dynamique de "vrai" rupture, qui passait par mise en retraite de la plupart des politiciens de métier, la majorité silencieuse, était prête à faire des dommages collatéraux en réduisant à leur plus petites expression toute la nouvelle classe politique (Dethie Fall, TAS, PBF, Anta Ngom, etc) avec toutes les conséquences que cela aura sur la qualité du débat politique de ces prochaines années.
Participer à la Discussion